À Osaka, l’économie circulaire et la déconstruction seront à l’honneur

Le pavillon luxembourgeois, conçu par le bureau d’architecture luxembourgeois Steinmetzdemeyer, est placé sous le thème Doki Doki – The Luxembourg Heartbeat, l’expression japonaise qui désigne les battements de cœur enthousiastes et joyeux, qui sera le fil rouge de l’expérience du visiteur dans le pavillon luxembourgeois. Celui-ci sera conçu selon les principes de la circularité. Notre bureau +ImpaKT apporte son expertise et son assistance à l’équipe projet pour intégrer les principes d’économie circulaire de la conception du pavillon à sa déconstruction.

« Cette exposition est un rendez-vous très important pour mettre en avant le savoir-faire luxembourgeois », souligne Jeannot Schroeder, qui intervient en tant qu’expert en économie circulaire au sein de l’équipe des concepteurs. « Nous avons voulu utiliser cette opportunité pour faire avancer les réflexions sur la construction et l’économie circulaire. Il faut essayer de repousser certaines limites pour créer le débat. »

Si la construction circulaire est au cœur du projet, le pavillon luxembourgeois met en avant un aspect qui devient progressivement la norme : la déconstruction. « Un des éléments clés de notre interprétation de l’économie circulaire sur ce pavillon était de travailler, dès la phase de conception, sur toute la déconstruction des différents éléments structurels pour viser un réemploi de ces composants. C’est là où mon expertise intervient car j’ai notamment participé à la réalisation du bilan des matières, à l’analyse de circularité et à l’indice de déconstruction. »

Chaque exposition est unique. Les projets s’adaptent donc aux spécificités du pays hôte, en l’occurrence le Japon pour cette Expo 2025. « Nous mettons en avant le savoir-faire luxembourgeois dans un contexte local. Nous essayons de travailler avec des matériaux et des standards japonais. On se base vraiment sur les disponibilités locales pour réaliser un pavillon incontournable. Toute l’équipe des concepteurs a, dès le début, eu des contacts avec des homologues locaux. On doit également s’adapter à la situation climatique comme prévoir un pavillon solide en cas de grands vents, de tempêtes, voire d’un séisme. »